Article-4

Le taux d’insertion professionnelle des diplômés de la formation professionnelle a atteint 90%

Le taux d’insertion des diplômés de la formation professionnelle dans le marché du travail a atteint 90 %, a affirmé lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.

En réponse à une question orale sur les diplômés de la formation professionnelle et des établissements universitaires, M. Sekkouri a souligné que le taux d’inclusion de ces diplômés s’élève à 70 % immédiatement après obtention du diplôme et dépasse 80 % pour certains établissements de formation, tandis que ce taux atteint 90 % trois ans après obtention du diplôme.

Il a ajouté que le taux d’insertion dans les secteurs prometteurs est de 81,4 % dans l’industrie automobile, 70 % dans le secteur de l’électricité et 66 % dans le secteur de l’intelligence artificielle.

Les programmes du ministère ont enregistré des taux d’insertion « encourageants », s’est félicité le ministre, notant que 120.000 personnes ont accédé au marché du travail dans le cadre du programme « Idmaj » via l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences, dont 35 % sont des diplômés des instituts de formation professionnelle et 23 % des diplômés universitaires.

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En outre, 20.000 personnes ont bénéficié du programme « Tahfiz », dont 27 % de diplômés des instituts de formation professionnelle et 25 % des lauréats des universités. Quant au programme « Awrach », 10 % des bénéficiaires sont des diplômés d’instituts de formation professionnelle et 13 % des diplômés universitaires.

M. Sekkouri a également souligné que la justice spatiale en matière de formation professionnelle est au centre des priorités du gouvernement, faisant état de 2055 instituts de formation professionnelle répartis à travers le Royaume, dont 420 relevant de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, 275 instituts affiliés à des secteurs gouvernementaux (dont environ 67 institutions appartenant au secteur agricole), et 1360 instituts appartenant au secteur privé.

Le nombre d’apprenants s’élève à près de 418.000, dont 300 mille dans le secteur public et 113 mille dans le secteur privé, avec 145 internats d’une capacité d’accueil d’environ 20.000 lits et 100 centres de formation par apprentissage, a ajouté M. Sekkouri.

En réponse à une autre question sur la participation des femmes au marché du travail, le ministre a indiqué que le taux des femmes employées dans le secteur formel et dans le travail rémunéré est encourageant, relevant que les chiffres de la Caisse nationale de sécurité sociale font ressortir que plus de 33 % de postes de travail créés sont occupés par des femmes, atteignant même 44 % dans certains secteurs.

Avec MAP

Article-3

Évolution de l’enseignement. Dr. Mounir Benyoussef : ‘‘Les solutions adoptées doivent être adaptées’’

Les outils technologiques et les méthodes nouvelles déployées actuellement présentent un potentiel de développement et non des moindres. Pour Dr. Mounir Benyoussef, professeur universitaire et directeur du Digital learning de l’Université Hassan II, l’investissement dans des dispositifs tels que le blended learning, le lifelong learning et l’innovation education devrait changer la donne et apporter plus d’efficacité au système national.

Comment le système de l’enseignement a-t-il évolué ces dernières années ?
Il faut dire que le système d’enseignement ne cesse d’évoluer. Dans le monde entier, plusieurs pays entament des réformes du système éducatif à tous les niveaux. Sauf que le système diffère d’un pays à l’autre. Il n’y a pas un modèle unique. Il y a des caractéristiques spécifiques à chaque pays. On essaye quelquefois de se référer au système français ou canadien, faire un patchwork.

À mon sens, chaque réforme devrait s’inspirer de l’environnement dans lequel elle évolue. C’est une donne qui est très importante. Au Maroc, depuis l’instauration du système de LMD, on rencontre plusieurs problèmes et défis. De plus, à chaque fois, nous sommes confrontés à un problème, celui d’une forte ambition, mais qui ne correspond pas à notre système puisque les compétences et les ressources ne sont pas à la hauteur de ces aspirations.

Quel a été l’impact des nouvelles technologies depuis leur introduction ?
Je pourrais dire que l’on se dirige vers la même orientation. Les solutions relatives à l’intégration des nouvelles technologies devraient s’imprégner de notre environnement. Toutefois, j’attire l’attention surune problématique persistante au niveau des universités marocaines qui est le surpeuplement, alors qu’en parallèle, le nombre d’encadrants, d’enseignants et de chercheurs est minime par rapport au nombre d’étudiants.

À titre d’exemple, pour les projets de fin d’étude, un encadrant se retrouve à chapeauter plus d’une quarantaine d’étudiants, ce qui est inconcevable. Pour les nouvelles technologies, nous avons commencé par l’enseignement à distance dès 2015, avec la première version de Moodle. Et de fil en aiguille, nous avons pu évoluer et adopter un format hybride.

À votre avis, qu’est-ce que cela a apporté au système ?
À mon sens, l’intégration des nouvelles technologies dans le système nous a permis de diversifier les modes d’enseignement. Dans chaque cours que je dispense, j’intègre des éléments liés aux nouvelles technologies, afin d’encourager mes étudiants à se familiariser avec celles-ci. Cela leur permet également de bénéficier d’une complémentarité de la formation. L’effet de cette méthodologie est avéré. De plus, les perspectives sont prometteuses.

Quid des enseignants ?
Il y a eu un grand décalage au niveau des enseignants universitaires. Il y a près de cinq ans, une vague de départs à la retraite a déferlé, ce qui a mis en mauvaise posture le système du moment que les facultés ne comptaient pas assez d’enseignants. Après s’être rendu compte de la défaillance, un recrutement en masse a été opéré dans les rangs des fonctionnaires du ministère. Une reconversion qui n’a pas été couronnée de succès. Face à cet échec, une nouvelle vague de recrutements a eu lieu, sauf que si seulement les nouveaux profils étaient recrutés au moment opportun, ils auraient bénéficier de l’expertise de leurs prédécesseurs.

Quel sera l’impact de l’Intelligence artificielle ?
Rare sont les enseignants qui s’intéressent ou s’adaptent aux changements imposés par les nouvelles technologies. D’autres développent une résistance et une hostilité, dans le même temps où les étudiants aujourd’hui restent à l’affût et suivent le mouvement, ce qui peut créer un décalage. Toutefois, s’agissant de l’IA, l’impact ne peut être que positif. De plus, de par notre histoire et notre savoir en matière de développement des algorithmes, on se doit d’être acteur et pas seulement utilisateur.

Comment le système marocain peut-il s’adapter à ce changement ?
Généralement, le choix des solutions dans les nouvelles technologies doit être en adéquation avec notre système et notre environnement pour que l’efficacité soit optimale. En effet, ces solutions adoptées doivent être adaptées au contexte local et aux besoins spécifiques. Autrement, même avec les meilleurs outils, aucune performance ne pourra être atteinte.

Que préconisez-vous pour mieux performer ?
De par mon expérience dans l’enseignement supérieur, le système le plus approprié reste le Blended learning, un modèle de formation composé d’activités d’apprentissages en présentiel et à distance, dit également hybride. Je reste convaincu que si l’on investit dans ce mode d’enseignement, mais aussi dans le Lifelong learning, le fait de continuer d’apprendre tout au long de sa vie, et d’investir également dans l’innovation dans l’éducation et surtout dans l’autonomie de l’apprenant (learner autonomy), les résultats seront fabuleux.

En effet, les outils technologies y afférents permettent aujourd’hui de renforcer l’indépendance des apprenants, il suffit juste de disposer d’un bon dispositif d’accompagnement au départ pour prendre un bon élan. Un impératif qui s’impose aujourd’hui face au nombre important d’étudiants qui ne cesse de croître, surtout qu’il est difficile de disposer d’autant d’enseignants.

Maryem Ouazzani / Les Inspirations ÉCO

Article-2

L’IA dans l’enseignement : une révolution en marche

Bien que l’avenir de l’IA générative dans le système d’enseignement soit prometteur, il reste du chemin à parcourir pour relever les nombreux défis qui se posent. Le renforcement de l’infrastructure, le développement des compétences numériques et la mise en place d’une gouvernance éthique sont prioritaires si l’on veut exploiter tout le potentiel de l’IA et garantir, in fine, un système d’enseignement plus équitable et efficace.

Depuis des décennies, l’adoption des nouvelles technologies a fortement contribué à une meilleure optimisation du rendement dans différents domaines. Le système d’enseignement n’échappe pas à cette règle. Avec la crise pandémique, un coup de fouet a été donné au secteur numérique. Dès lors, la digitalisation s’est démocratisée à tous les niveaux au point que l’ensemble des stratégies mises en place est basée sur l’évolution technologique. Une donne renforcée avec l’avènement de l’intelligence artificielle (IA) qui a révolutionné le monde.

Des avantages avérés
Depuis l’émergence,  de l’IA, une transformation importante a été observée. Ce phénomène mondial est illustré par une croissance exponentielle des investissements, qui ont atteint 189,6 milliards USD en 2021 contre environ 14,7 milliards en 2013. Cette transformation s’étend également au secteur de l’éducation, permettant d’innover dans les pratiques d’enseignement et d’apprentissage tout en accélérant le progrès.

L’IA permet, en outre, de personnaliser les apprentissages selon les besoins et les capacités d’assimilation de chacun. Cette approche personnalisée s’avère particulièrement efficace pour les apprenants, puisque la technologie peut analyser les données de la courbe d’apprentissage de chaque personne pour en déceler les points forts et les limites, permettant de concevoir des expériences d’apprentissage sur mesure. Cette personnalisation des méthodes pédagogiques augmente considérablement la motivation.

De plus, les outils déployés permettent à chaque apprenant de bénéficier d’une assistance en temps réel, ce qui rend l’expérience interactive. En dehors d’un système d’apprentissage adaptatif, l’intégration de l’IA dans l’enseignement permet une amélioration du processus de formation. Comme les tâches répétitives et administratives sont automatisées, les efforts des ressources humaines sont optimisés. Les formateurs disposent ainsi de plus de temps pour faire le suivi de l’évolution des apprenants et le développement réel de leurs capacités.

Par ailleurs, la puissance des outils de l’IA pour analyser les données et identifier les tendances des compétences à acquérir permet aux établissements de formation d’adapter leur offre de formation en fonction des besoins du marché. L’impact est palpable en termes d’insertion professionnelle et d’employabilité. Il est important de signaler que l’émergence de l’IA générative s’est accompagnée de celle de craintes toujours plus grandes de voir certains métiers disparaitre. À cet égard, les professionnels de l’enseignement insistent sur la nécessité de se préparer à cette mutation en mettant à disposition des formations de qualité améliorée de manière à acquérir les compétences requises dans la perspective de développer l’employabilité des jeunes tout au long de leur carrière.

La transformation est entamée
La question de la gouvernance de l’IA se pose avec acuité, car il est essentiel de s’assurer d’une utilisation éthique et responsable dans le système éducatif, de façon globale. D’où la mise en place de mécanismes pour protéger la vie privée des étudiants et surtout pallier les inégalités existantes. Un autre défi majeur peut être rencontré. Il s’agit du manque de compétences en matière de TIC (technologies de l’information et de la communication).

Selon une étude menée il y a quelques années, seulement une infime proportion de la population détient des compétences avancées en la matière. À titre d’exemple, 10,6% de la population maîtrise l’écriture de programmes informatiques. Celle qui détient des connaissances approfondies en vérification de la fiabilité des informations en ligne représente 19,24%.

Pour s’adapter à la révolution en cours, le Maroc a consenti des efforts significatifs pour améliorer l’infrastructure numérique. En effet, les statistiques révèlent que le pourcentage de la population utilisant Internet est passé de moins de 1% en 2000 à environ 88% en 2021. Les efforts se sont également étendus aux enseignants dans l’objectif de développer leurs compétences numériques. C’est aussi le but du Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation, le Pacte ESRI 2030. Celui-ci vise en effet à mettre l’enseignement universitaire en adéquation avec les normes internationales et à répondre aux besoins tant du marché que de la société, tout en contribuant à la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement.

Pour y parvenir, la transformation numérique demeure un des piliers sur lesquels repose ce programme. D’autres initiatives s’inscrivent dans la même lignée. Il s’agit, notamment, du programme «Al Khawarizmi», lancé en avril 2019, fruit d’un partenariat conclu entre les ministères de l’Industrie et de l’Enseignement supérieur, l’Agence de développement du digital (ADD) et le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST). Ce dernier a pour but la promotion et le soutien de projets de recherche scientifique autour de l’IA et ses applications. Il est également prévu d’intégrer cette nouvelle technologie dans la stratégie numérique nationale qui devrait être dévoilée incessamment.

Maryem Ouazzani / Les Inspirations ÉCO

article-1

Impact de l’IA : encore du potentiel à exploiter

L’intégration de l’IA dans l’enseignement et la recherche au Maroc peut améliorer l’efficacité, la personnalisation de l’apprentissage et le développement de nouvelles perspectives de recherche. Une étude menée par des doctorants marocains montre que bien que les enseignants et les étudiants soient conscients des avantages de l’IA, des défis tels que le manque de formation et les préoccupations éthiques subsistent.

L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans le système de l’enseignement et de la recherche s’impose d’emblée. L’émergence de cette technologie a révolutionné les paradigmes dans différents domaines, rompant avec les méthodes traditionnelles, pour une efficience optimale.

Le secteur de l’enseignement et de la recherche fait partie de ces domaines qui gagnent en efficacité en intégrant l’IA dans les méthodes et la pédagogie. Afin de mesurer cet impact, un groupe de doctorants marocains, Ghizlane Moukhliss, Khalid Lahyani et Ghizlane Diab, a mené une étude intitulée «Impact de l’intelligence artificielle sur la recherche et l’enseignement supérieur au Maroc», laquelle explore les changements apportés par cette technologie dans le système d’enseignement supérieur.

«Si l’on prend le Maroc comme étude de cas, l’on constate que les systèmes traditionnels d’éducation et de recherche présentent des lacunes qui limitent la pleine réalisation du potentiel académique et scientifique du pays. Ainsi, l’intégration de l’IA dans l’éducation et la recherche pourrait catalyser des avancées significatives en termes d’efficacité, de personnalisation de l’apprentissage et de développement de nouvelles perspectives de recherche», souligne l’étude.

Enjeux de l’IA
Il en ressort ainsi qu’au niveau des enseignants, plus de 38% des interviewés sont peu familiarisés avec les outils d’IA. En effet, 29% d’entre eux sont modérément familiers avec l’IA et 10% ne le sont pas du tout. Côté établissements de formation, l’IA est utilisée dans quelques cours dans 53% des établissements. Cependant, l’IA ne l’est pas du tout dans 35% des établissements. Plus de 67% des enseignants ont utilisé des outils basés sur l’IA dans leur enseignement ou leur recherche. Toutefois, 33% des répondants n’ont jamais utilisé de tels outils dans leur enseignement ou leur recherche.

À noter que les utilisations se limitent à des traductions ou encore pour vérifier la langue, détecter le plagiat ou la fraude et créer ou adapter du matériel pédagogique. Toutefois, 70% des enseignants sont capables d’utiliser un ordinateur ou un appareil mobile de manière autonome. Ils peuvent également apprendre à utiliser de nouveaux outils d’IA facilement. Mais en dehors de cette capacité d’adaptation, une défiance est ressentie auprès du corps enseignant quant à l’utilisation de l’IA dans l’enseignement supérieur.

En fait, les chiffres indiquent que 53% des enseignants appréhendent l’utilisation d’un outil d’IA pour l’enseignement. Ils ont aussi exprimé leur crainte par rapport à une utilisation correcte d’un outil d’IA (42%). Dans ce contexte, les résultats de l’étude montrent que les enseignants expriment une certaine anxiété quant à l’impact de l’IA sur la vie sociale.

À ce propos, plus de 95% des répondants ont confirmé que les outils d’IA générative ne pourront jamais remplacer la présence physique et la personnalité d’un enseignant dans la salle de classe. Cependant, pour une meilleure adaptation à l’utilisation de l’IA, 97% d’entre eux affirment avoir besoin d’une formation supplémentaire pour mieux utiliser l’IA dans leur domaine.

En outre, la majorité des enseignants (91%) estiment que l’IA a influencé ou amélioré la qualité de leurs activités de recherche à des degrés divers. En termes d’impact, 75% des participants à l’étude affirment que le principal avantage de l’IA dans l’éducation reste l’amélioration de la qualité de l’apprentissage. La disponibilité continue de l’assistant d’apprentissage a été évoqué en deuxième lieu, vient ensuite l’amélioration de l’efficacité de l’apprentissage. Un constat corroboré par les étudiants qui confirment qu’il serait utile d’utiliser un outil d’IA dans le cadre de leurs études et/ou de leurs recherches. De plus, cela leur permettrait d’accomplir leurs tâches plus rapidement tout en gagnant en productivité.

En revanche, seulement 17,3% des étudiants sondés ont observé des améliorations dans leurs activités de recherche et d’étude grâce aux outils d’IA, contre 82% qui n’ont pas remarqué d’amélioration. En ce qui concerne les principaux défis ou obstacles à l’adoption de l’IA dans l’enseignement supérieur, les étudiants ont évoqué le manque de formation, le plagiat et la fraude ainsi que le partage d’informations incorrectes. Parmi les défis à relever, figurent également le laxisme de certains étudiants, l’irresponsabilité ou encore l’absence de créativité. La sécurité n’est pas en reste.

Pour y faire face, les participants recommandent de programmer des formations pour les étudiants et les professeurs, et de définir tant le cadre éthique que les règles d’utilisation des outils d’IA. In fine, ces résultats indiquent que les étudiants marocains sont largement sensibilisés aux outils d’IA et les acceptent. Ils croient fermement en leur capacité à améliorer les résultats de l’apprentissage et à rationaliser les tâches académiques. Cependant, il s’avère crucial d’explorer davantage l’intégration de l’IA dans les contextes éducatifs afin d’en exploiter tout le potentiel pour améliorer l’expérience éducative.

Pour les enseignants universitaires, l’étude révèle un paysage nuancé de l’adoption de l’IA dans l’enseignement supérieur marocain. Si l’intérêt pour les applications de l’IA est notable, il s’accompagne de différents niveaux de familiarisation et de reconnaissance du rôle indispensable de l’IA dans l’enseignement supérieur. D’où la nécessité de privilégier des formations ciblées et d’opter pour une approche holistique qui combine les innovations techniques aux garanties éthiques afin d’exploiter tout le potentiel de l’IA dans le paysage éducatif.

Maryem Ouazzani / Les Inspirations ÉCO